Syrie : le djihadiste en chef Jolani se soumet à Israël et dit ne pas vouloir d’une guerre avec les juifs

La Rédaction
Démocratie Participative
11 décembre 2024

 

La démocratisation des djihadistes est en cours, mais il y a une condition très importante à remplir : la soumission absolue à Tel Aviv et à ses buts stratégiques.

Netanyahu, qui n’est pas exactement un protecteur des musulmans, a pris la parole à cet effet, promettant beaucoup d’amour aux égorgeurs d’Al Qaeda, moyennant une alliance contre l’Iran.

Si le nouveau régime syrien permet à l’Iran de se rétablir ou autorise le transfert d’armes au Hezbollah, nous réagirons fermement et exigerons de lui un lourd tribut.

Comme on le voit, ces baiseurs de chèvres n’ont jamais représenté un problème pour les véritables maîtres de la région.

Cela tombe plutôt bien car Jolani, l’émir djihadiste à la tête de la Syrie ottomane, ne veut plus de guerre. Du moins, pas contre les juifs.

Il vient de déclarer que son seul problème est l’Iran.

🇸🇾 Le chef du HTS, Jolani, a été directement interrogé sur son intention d’intervenir contre les attaques d’Israël contre la Syrie et son occupation des territoires du sud de la Syrie.

Il a répondu : « La Syrie n’entrera pas dans une nouvelle guerre [avec Israël]. Le pays n’est pas prêt pour une nouvelle guerre. Notre plus grande menace était le Hezbollah et les milices chiites soutenues par l’Iran en Syrie.

Il ne faudra pas longtemps pour que les juifs pressent davantage le citron, comme à leur habitude.

Si ces djihadistes veulent pouvoir exister dans trop de difficultés à Damas, ils devront reconnaître tôt ou tard le régime de Tel Aviv et accepter la réalité qu’a créé l’armée juive ces deux derniers jours : la Syrie est une terre démilitarisée, sans armes stratégiques et sans armée conventionnelle, qui doit accepter la domination israélienne et le reconnaître officiellement. Pour le reste, ils devront s’en remettre à la Turquie et à l’OTAN.

S’ils le font docilement, leur normalisation sera garantie par les juifs de Washington et, dans la foulée, par l’UE, leur branche européenne. C’est déjà en discussion.

Le Middle East Eye indique que les responsables de l’administration Biden envisagent de supprimer la prime de 10 millions de dollars accordée à al-Jolani et de retirer le HTS de la liste des groupes terroristes.

Lors de sa conférence de presse, Joe Biden a fait allusion à une aide directe au nouveau gouvernement d’al-Jolani.

La CIA décide qui est un « terroriste » et qui ne l’est pas, en fonction de sa subordination ou pas aux intérêts juifs.

« J’ai changé, je veux reprendre mes études »

Cette position revient à donner carte blanche à Erdogan pour mener le djihad contre d’autres états régionaux sur le modèle syrien.

Ce n’est pas nécessairement une mauvaise affaire pour les juifs qui vont se poser en allié des tyrannies arabes locales. Jared Kushner va utiliser cette ficelle à fond.

Les états arabes ont compris la menace et supplient les conseillers (juifs) de Biden de ne pas reconnaître officiellement Al Qaeda en Syrie.

Middle East Eye :

L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont été pris au dépourvu par ce qu’un diplomate égyptien a décrit à Middle East Eye comme le « changement rapide d’image » du HTS, une ancienne filiale d’Al-Qaïda.

Les Émirats arabes unis ont également été déconcertés par les manœuvres des États-Unis visant à ouvrir des voies de communication vers HTS via la Turquie, selon un haut fonctionnaire occidental.

MEE s’est entretenu avec un haut fonctionnaire occidental, un diplomate égyptien et un fonctionnaire du Golfe travaillant sur la Syrie pour évoquer les discussions diplomatiques sensibles au moment où le gouvernement de transition syrien prend forme.

Avant que les HTS ne lancent une offensive rapide pour s’emparer de Damas, les Émirats arabes unis servaient d’intermédiaires entre le gouvernement de Bachar el-Assad et les États-Unis. Les Émirats arabes unis souhaitaient conclure un grand accord pour maintenir la famille Assad au pouvoir et faciliter l’allègement des sanctions américaines en échange de la fermeture par Assad des lignes d’approvisionnement en armes iraniennes.

Assad a refusé cet accord. Les choses étant figées, les djihadistes sont passés à l’attaque avec l’appui secret de la Turquie, des USA et bien sûr de Tel Aviv et ce au lendemain du « cessez-le-feu » entre le Hezbollah et Netanyahu.

« Les Émiratis sont livrés à eux-mêmes », a déclaré à MEE un haut fonctionnaire occidental travaillant sur la Syrie. « Les Américains se tournent vers les Turcs. Les Émirats arabes unis ont tellement investi dans Assad qu’ils se retrouvent les mains vides. »

La méfiance qui s’installe présente des similitudes avec la période qui a suivi le printemps arabe de 2011, lorsque l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis se sont opposés aux manifestations populaires contre les autocrates du Moyen-Orient et ont accusé la Turquie et le Qatar de soutenir les Frères musulmans.

« Les dirigeants déjà paranoïaques à l’égard des islamistes de type Frères musulmans devront soudain faire face à quelque chose qui ressemble aux Frères musulmans sous stéroïdes et qui est bien plus dangereux et imprévisible », a déclaré à MEE Aron Lund, un expert de la Syrie chez Century International.

Ces dirigeants ont raison.

Erdogan ne peut plus être arrêté. Bachar al Assad était le seul homme déterminé à le stopper. La prochaine cible du Sultan est le Liban. Il peut aisément convaincre les juifs de le soutenir implicitement en leur faisant miroiter le désarmement du Hezbollah. Une fois le Hezbollah neutralisé, le Liban sera de facto rattaché à l’aire d’influence turque, comme la Syrie.

Là où les choses vont se corser, c’est lorsque Erdogan exigera du roi-nègre de Jordanie de se soumettre. Ce pays étant un protectorat juif, la pression va devenir intenable à mesure qu’Erdogan utilisera les quelques 20% de palestiniens du pays comme levier d’agitation.

La Syrie avait une armée et elle a pu résister pendant 14 ans aux assauts des djihadistes soutenus par l’OTAN. La Jordanie n’a pas d’armée, uniquement la protection de l’armée américaine. C’est la seule chose qui tienne les Ottomans à distance.

Il y a également la question kurde. Erdogan veut en faire ses esclaves, mais le régime sioniste n’a pas l’intention de laisser les ottomans prendre trop de poids, notamment pour détourner les Turcs de la Jordanie. Ces kurdes vont devoir saigner abondamment pour la sécurité des juifs.

Les ordres sont déjà donnés et le service média de Netanyahu ne perd pas de temps à donner leurs consignes aux Français.

Erdogan suit un plan méthodique qui vise à annuler le résultat du démantèlement de l’empire ottoman en 1918. Il ne peut pas annexer les états issus de ce démantèlement, mais il peut les réduire au statut de colonies turques via ses proxys djihadistes.

Les Arabes qui se sont battus pour échapper au joug des hordes mongoles d’Anatolie aux côtés des Britanniques n’ont aucune envie de redevenir les esclaves de ces Turcs.

Les djihadistes qui sont arrivés à Damas ont immédiatement désigné l’Arabie Saoudite comme la cible à abattre. L’objectif à terme est de donner le contrôle de La Mecque aux Ottomans.

L’Arabie Saoudite, aussi radicale soit-elle, est un royaume qui distingue le pouvoir politique du pouvoir religieux. Une impossibilité pour les djihadistes qui exigent une théocratie.

Les fondamentalistes saoudiens, payés par leur monarque, les appellent les « Khawarij », terme qu’ils appliquent à tout mouvement djihadiste qui remet en cause la monarchie saoudienne.

Nous nous réjouissons de la chute du vil Nusayri Taghut, mais nous mettons en garde la jeunesse musulmane contre le risque d’être trompée par le credo des Khawarij déviants, qui cherchent à commettre un sacrilège dans la sainteté de la Terre sacrée d’Allah.

Ces Khawarij ont déclaré aujourd’hui « Tout comme nous sommes entrés dans la mosquée des Omeyyades et à Damas, nous entrerons dans la mosquée de Muhammad et dans la Ka’bah, en chantant et en demandant à Allah de nous donner la victoire contre les mécréants ».

C’est ainsi que les Khawarij révèlent une fois de plus leur véritable nature : il n’y a pas d’espoir en eux. Il a même mentionné le nom du Prophète sans honneur, omettant de dire « le Prophète » ou « le Messager », ou d’envoyer des bénédictions sur lui ﷺ.

Qu’Allah protège les terres des Haramain du mal des Khawarij et des déviants. Allah dit :
« Et quiconque veut y faire une déviation ou un méfait, Nous lui ferons goûter un châtiment douloureux « [Al-Hajj : 25]. 

La route de Damas n’ouvre pas celle de Jérusalem, mais celle de La Mecque.

Le sultan Erdogan a faim et les ressources pétrolières et gazières du Golfe vont l’encourager à pousser ses hordes islamo-mongoles toujours plus au sud, mais aussi à l’est.

L’Irak fait également partie de ses cibles.

⚡️BREAKING

11 000 terroristes sont prêts à envahir les villes irakiennes de Mossoul et Tikrit dans quelques mois – haut responsable militaire iranien

L’armée irakienne a commencé à creuser des fortifications défensives le long de la frontière syrienne

Erdogan sait qu’il ne peut pas laisser ses troupes fanatisées végéter en Syrie, sinon elles sèmeront le chaos. Les envoyer mourir utilement en Irak, au Liban, en Jordanie et en Arabie Saoudite est un moyen de joindre l’utile à l’agréable.

Les Arabes peuvent se préparer à mourir pour leurs nouveaux maîtres qui seront infiniment plus exigeants en termes de litres de sang à verser pour la gloire du sultan d’Istanbul.

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