Syrie : Macron envoie une délégation nouer des relations officielles avec le régime djihadiste

La Rédaction
Démocratie Participative
17 décembre 2024

 

La conquête de Damas par les djihadistes est la seule chose qui manquait pour rétablir les relations diplomatiques entre la France et la Syrie.

Les juifs nous l’annoncent en exclusivité et en hébreu.

Les goyim en ont été informés plus tardivement par les médias d’état français.

RFI :

Une mission diplomatique française se rendra à Damas, la capitale syrienne, ce mardi pour rétablir le contact après la chute de Bachar el-Assad, a déclaré le ministre des affaires étrangères par intérim, Jean-Noël Barrot. De même, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays étudient les moyens de normaliser leurs relations avec le nouveau régime.

Les gouvernements du monde entier redoublent d’efforts pour dialoguer avec les nouveaux dirigeants intérimaires de la Syrie, un peu plus d’une semaine après que les rebelles islamistes ont chassé le président Bachar el-Assad, mettant ainsi fin à des décennies de régime brutal et de guerre civile.

Les gouvernements évaluent soigneusement leur réponse à la nouvelle réalité, en particulier dans les pays où le groupe rebelle Hayat Tahrir al-Sham (HTS) reste proscrit en tant qu’organisation « terroriste ».

C’est le plus drôle : HTS, le pseudo d’Al Qaeda en Syrie, est une organisation classée terroriste par l’UE, l’ONU et les USA.

L’Amérique offre même une récompense de 10 millions de dollars pour la tête d’Al Jolani, son leader. Il est responsable de nombreuses exactions, y compris contre des Américains en Irak lorsqu’il travaillait aux côtés d’al Baghdadi, le boss de l’État Islamique.

Apparemment, vu de Paris, il est beaucoup plus fréquentable que Bachar al Assad dont les Français n’aimaient pas l’islamophobie.

HTS est enraciné dans la branche syrienne d’Al-Qaïda, mais depuis le renversement d’Assad, il a cherché à modérer son ton, s’engageant à protéger les membres de toutes les communautés religieuses dans ce pays multiconfessionnel et multiethnique.

Une équipe diplomatique française de quatre personnes est attendue à Damas mardi pour « reprendre possession de nos biens immobiliers », établir un « premier contact » avec les nouvelles autorités et « évaluer les besoins urgents de la population », a déclaré lundi le ministre des affaires étrangères par intérim, Jean-Noël Barrot.

« La Syrie a enfin la possibilité de mettre fin à des décennies d’isolement », a déclaré le groupe.

Par courtoisie, le gouvernement français a attendu le lendemain du procès des assassins de Samuel Paty avant de signaler son soutien au régime djihadiste de Damas.

Le gouvernement français ne voulait pas de relations avec Bachar al Assad, représentant des Alaouites qui ont façonné la Syrie moderne en étroite coopération avec la France lors de son mandat sur le pays, de 1920 à 1946.

Par contre, le même gouvernement est très demandeur d’une « normalisation » avec Al Qaeda à Damas.

Au moins nous avons les discours d’Emmanuel Macron sur la « laïcité ». C’est le plus important.

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